Le 21 août 2020, mon père est décédé en Syrie des suites d’une longue maladie. Je n’ai pas pu lui rendre visite pendant les dix dernières années de sa vie, depuis que la guerre civile a gangrené mon pays. J’ai commencé à écrire Le soldat orphelin quelques jours après sa mort. Un soldat empêché par la guerre de rejoindre son père devenait l’incarnation poétique de ma douleur et de ma tristesse de n’avoir pu être à ses côtés pour l’accompagner dans ses dernières heures.Il devenait aussi le messager d’un monde syrien dévasté par dix années de guerre et de deuil. Sortie en mars aux éditions Moires.

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