En cette période de fêtes, ayons une pensée pour les journalistes retenus en otage ou en détention qui ne verront pas leur famille. Fin 2021, 488 journalistes dont Zhang Zhan et Raman Pratassevitch se trouvent emprisonnés pour avoir exercé leur métier. Nous pensons également au journaliste français, Olivier Dubois, otage au Mali depuis plus de 8 mois.

Ne les oublions pas. Aidez-nous à poursuivre notre mobilisation, sur le terrain, auprès des tribunaux, aux côtés des familles, jusqu’à leur libération. Soutenez nos actions en faisant un don aujourd’hui à Reporters sans frontières sur donate.rsf.org.
Zhang Zhan – Chine Emprisonnée depuis le 14 mai 2020, Zhang Zhan a été condamnée à quatre ans de prison pour avoir « posté une quantité importante de fausses informations » dans le cadre de son enquête sur l’épidémie de Covid-19 dans la province de Wuhan. Ses reportages ont pourtant constitué la principale source d’information indépendante sur la situation sanitaire de la région. La journaliste chinoise, lauréate du prix RSF du Courage 2021, est aujourd’hui dans un état critique après avoir entamé une grève de la faim pour protester contre sa condamnation.
  Raman Pratassevitch – Bélarus Sans conteste, l’arrestation de Raman Pratassevitch le 23 mai 2021 est la plus édifiante de l’année. Ce jour-là, de retour d’Athènes, son vol est intercepté par un avion de chasse biélorusse qui l’oblige à atterrir à Minsk. Ancien rédacteur en chef de la chaîne Telegram Nexta, labellisée « extrémiste » par le pouvoir biélorusse, et exilé en Lituanie, Raman Pratassevitch a été emprisonné dès son arrestation. Depuis, il n’est apparu que pour faire des aveux publics dont le caractère forcé ne fait aucun doute. Le journaliste d’opposition est, depuis fin juin, assigné à résidence dans un endroit tenu secret. Olivier Dubois – France Olivier Dubois, qui travaille pour les journaux Libération, Le Point et Jeune Afrique, a été pris en otage le 8 avril dernier à Gao, dans le nord-est du Mali. Il est apparu un mois plus tard dans une très courte vidéo, confirmant qu’il était aux mains du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), la principale coalition de groupes armés affiliée à Al-Qaïda dans la région. D’après un courrier consulté par RSF, le reporter avait été officiellement invité pour interviewer un des lieutenants de ce groupe. Invité, puis piégé… Le journaliste est le seul otage fr

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