Cet ouvrage, enraciné dans le contexte de la société réunionnaise, met en oeuvre une approche psychanalytique à partir du « démounaz », en s’appuyant sur la profondeur historique de l’esclavage. Des hommes, des femmes et des enfants ont été réduits à l’état de chose, d’objet, par la voie d’une vaste entreprise de démolition du sujet qui visait à effacer leurs histoires, leur nom et leur condition même d’être humain. Pour s’extraire des multiples formes de destruction, de réification, ils ont alors déployé des stratégies inédites : musique, danse, ruse, rites cultuels, marronnage, etc. Cette rébellion de l’être constitue le socle d’une créativité qui leur a permis de réinventer le lien social, selon des modalités singulières et originales.

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