Jean-Marie Robert, sous-préfet d’Akbou de 1959 à 1962, fut l’un des premiers hommes d’État à condamner les exactions de l’armée française et le sort réservé aux réfugiés pendant la guerre d’Algérie. Il œuvra quotidiennement pour apporter plus de justice et de droits à ses administrés, malgré un contexte de lutte armée.

Après 1962, le haut fonctionnaire continua à agir dans l’ombre et à venir au secours des familles de harkis, abandonnées dans leur pays ou parquées dans les camps insalubres de Rivesaltes et du Larzac. Il fut le premier à alerter les autorités françaises sur le massacre de 100 000 harkis par le FLN.

Le Journal d’un pacificateur est donc une contribution importante à l’Histoire. À partir de centaines de lettres et de documents inédits retrouvés par son fils en 2017, il nous montre ce qui se joue dans les coulisses de l’État entre 1959 et 1976, et il nous permet de mieux comprendre les enjeux toujours problématiques des relations franco-algériennes.

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