Dans un communiqué de presse publié ce jeudi, le Planning Familial de la Gironde dénonce une nouvelle « attaque » de l’extrême droite sur ses locaux. L’association appelle à un rassemblement le 1er mars devant ses locaux à Bordeaux pour une « réponse collective ».

Pour la deuxième fois en moins de deux semaines, les locaux du Planning Familial de la Gironde ont été vandalisés par des militants de l’extrême droite, affirme l’association dans un communiqué de presse de ce jeudi. Survenues dans la nuit du 21 au 22 février 2023, « ces attaques sont inadmissibles et choquantes ».

« Elles sont la traduction d’une extrême droite de plus en plus implantée et décomplexée sur notre territoire, comme en témoigne le grand nombre d’élus locaux attachés au Rassemblement National. Elles sont aussi l’expression d’un conservatisme anti-choix, anti-IVG, anti-LGBT fort sur notre ville de Bordeaux. Si ce passage à l’action est intolérable, et alerte sur le confort de l’extrême droite à Bordeaux et en Gironde, nous y répondons par une solidarité globale et massive, renforçant nos liens et partenariats », écrit-elle.

« Réponse collective »

Sans plus de détails sur cet acte de vandalisme qui semble relever de tags, le Planning Familial appelle dans son communiqué, mais également via ses réseaux sociaux, à un rassemblement de soutien et une conférence de presse le mercredi 1er mars à partir de 17h30 devant ses locaux situés 19 rue Eugène-Le-Roy à Bordeaux. Il souhaite « une solidarité dans la rue » mais aussi « un réel soutien politique et financier ».

« Si l’inscription diffère, le message reste le même : nos actions pour défendre les droits sexuels et reproductifs dérangent. Mais nous ne nous laisserons jamais impressionner ni par ces méthodes, ni par ces personnes. »

Dans la nuit du 8 février dernier, les locaux du Planning Familial de la Gironde à Bordeaux avaient été tagués par « Action directe identitaire ». Le groupuscule d’extrême-droite avait écrit : « Aujourd’hui stérilisés, demain pucés ? ». L’association avait annoncé porter plainte.

Des dégradations avaient déjà été commises par Bordeaux Nationaliste, aujourd’hui dissout, tout comme par Jeunesse catholique française. Pour cette quatrième agression, le Planning Familial de la Gironde appelle à une « réponse collective ».

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