Au détour d’une page, au cœur d’un livre magnifique, on peut tomber sur un antidote à la zemmourisation rampante :”Elle est une, l’espérance, une et non divisée. Il est un, lui aussi, l’arbre d’espoir. Leurre inventé contre la vérité du désespoir de tous. Il pousse là-bas l’arbre de l’espérance, dans les espaces lointains seulement. En revanche, la graine du désespoir qui est poison, germe partout. À l’intérieur comme à l’extérieur du corps, partout. Elle est partie des sentiments médiocres, quel que soit le nom qu’on leur donne. Haine, rancune, hypocrisie, jalousie. Elle est aussi faim, froid, humiliation et soif. Elle est volonté de guerre et pluie de cendres sur Hiroshima et, depuis, pluie sur le monde entier. Pluie noire qui ne cesse de tomber, éclaboussant l’esprit de taches indélébiles. Haine, manque d’amour.” (Mirages – Nabil El Azan – José Corti)

Frédéric Figeac

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