18h, ce jour du printemps, sur le parvis des droits de l’Homme ( panneau tagué et des droits des femmes!) deux cents personnes environ ont répondu à l’appel des associations, ASTI, LDH, Planning familial, touche pas à mon pote, la Cimade etc., des syndicats FSU, CGT Educ… partis politiques, LFI, Ensemble!, NPA, parti socialiste; syndicats à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Mais à Bordeaux et dans son agglomération, cette journée prend une dimension particulière depuis que des groupuscules d’extrême droite s’en prennent ouvertement à des associations et à des personnes engagées dans la défendre des droits des migrants. On recense une vingtaine d’actes de cet ordre depuis novembre dernier. Furent pris pour cible et tagués entre autres le Planning familial, l’Asti, SOS racisme, la mosquée de Bordeaux et celle de Pessac également taguées et portant des menaces nominatives contre un élu de Bordeaux en charge justement des discriminations. Et plus grave encore, en amont de tout cela, une ratonnade en plein Saint-Michel, quartier populaire et traditionnellement métissé de la ville. Un accès/excès de haine intervenu quelques jours après les législatives et l’élection de trop nombreux député-e-s d’extrême droite à l’assemblée nationale.

Le 23 mars va s’ouvrir le procès de 8 membres du groupuscule Bordeaux Nationaliste poursuivis pour les faits de Saint Michel; le 7 avril se tiendra un deuxième procès concernant les auteurs de violence perpétrées lors de la marche des fiertés en juin dernier. Tous les orateurs dont le maire de Bordeaux ont donné un prochain rendez vous le 23 mars, à 8h au palais de justice.

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