Par Thomas Jonckeau – t.jonckeau@sudouest.fr
Publié le 18/03/2023 à 17h19
Mis à jour le 19/03/2023 à 11h50
Des tonnes de vêtements sont encore à vendre à un euro pièce. Il s’agit des stocks amassés après l’élan de solidarité avec l’Ukraine. Ce qui n’a pu être envoyé est vendu et la recette ira à l’Ukraine
Des tonnes de vêtements s’alignent sur des tables, sous un des immenses hangars de l’ex-Escat, au 129, boulevard Aristide-Briand, à Bergerac (Dordogne). Ce samedi 18 mars, à l’occasion du premier jour de la braderie solidaire départementale pour l’Ukraine, des dizaines de personnes fouillent dans les tas pour trouver leur bonheur.
Loïc Mazalrey
« Ce sont tous les dons qui n’ont pas été envoyés en Ukraine car il était impossible de les écouler sur place, explique Christine Bernard, présidente du Secours populaire de la Dordogne. Chaque vêtement est vendu un euro et l’intégralité de la somme sera envoyée à nos équipes en Ukraine. »
Sur le même sujet
Guerre en Ukraine : plus d’an an après le début de l’offensive, combien de réfugiés la Dordogne accueille-t-elle ?
595 réfugiés ukrainiens ont été recensés dans le département, au 31 janvier 2023, selon la préfecture
Sur le même sujet
« J’ai vu les lieux où j’ai grandi être détruits en quinze secondes » : depuis un an, Olga et sa famille se reconstruisent en Dordogne
Avec son mari Alex et leurs quatre enfants, Olga a tout quitté du jour au lendemain pour fuir la guerre en Ukraine. Depuis un an, la petite famille construit sa vie en Dordogne
Claudine, une Bergeracoise de 64 ans, est venue avec sa fille, Lucie. « On passe un moment juste toutes les deux et puis ça permet de faire une bonne action », explique Claudine, qui est aussi bénévole aux Restos du cœur. Un peu plus loin, Aurélie s’est déplacée depuis Prigonrieux avec ses enfants : « À leur âge, ça grandit vite. Alors leur trouver des vêtements à un euro, c’est bien pratique. »
« Quantité et qualité »
« Il y a la quantité mais aussi la qualité, c’est incroyable, constate la conseillère départementale Sylvie Chevallier, venue prêter main-forte avec une vingtaine d’autres bénévoles. Ça part très vite. Il y avait des gens dès 9 heures du matin qui attendaient devant la porte. Et j’ai l’impression que le bouche-à-oreille fonctionne bien. »
Loïc Mazalrey
Pas d’inquiétude, il y a encore largement de quoi faire. « Nous avons déballé un tiers, à peine, des 250 palettes, estime Jean-Christophe Labails, du Conseil départemental, qui coordonne l’équipe. Et il y a encore des places pour de nouveaux bénévoles (1), précise-t-il. Nous avons ouvert 540 créneaux et on est à environ 300 de réservés. »
La braderie se poursuit jusqu’au samedi 25 mars.
(1) Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur le site dordogne.fr, rubrique « actualités ».
