Depuis le 7 octobre et les attaques du Hamas sur le sol israélien, les débats éditoriaux sont particulièrement vifs au sein des médias français. Au point de provoquer parfois un vrai malaise et des clivages, qui se cristallisent sur la crainte d’être accusé de partialité. 

Yunnes Abzouz

21 novembre 2023 à 16h58

UnUn journaliste désavoué publiquement par sa propre chaîne. L’épisode, aussi rare que brutal, est survenu lundi 20 novembre, sous la forme d’un communiqué de TV5 Monde. Le message, signé de la direction de l’information et envoyé à l’ensemble des salarié·es, met directement en cause le présentateur Mohamed Kaci, à qui est reprochée la conduite d’une interview de l’un des porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz, réalisée le 15 novembre. 

« Les règles journalistiques […] n’ont pas été respectées », tranche la direction, la dernière question ayant « conduit à donner l’impression que les modalités d’intervention de l’armée israélienne étaient équivalentes à la stratégie du Hamas, organisation considérée comme terroriste par de nombreux États »

Cette mise au point publique, fort inhabituelle, n’a pas manqué de scandaliser une partie de la rédaction de la chaîne francophone internationale, qui alerte depuis plusieurs semaines sur la couverture de la guerre au Proche-Orient, jugée trop peu équilibrée. « C’est choquant, mais pas tellement surprenant quand on sait la difficulté à TV5 Monde de questionner les informations fournies par le gouvernement israélien depuis le 7 octobre », rapporte une journaliste de la chaîne, qui regrette que la hiérarchie n’ait pas davantage protégé son journaliste, visé par des menaces et insultes sur les réseaux sociaux. 

Selon des récits circulant dans la rédaction, TV5 Monde était la cible depuis plusieurs jours de « pressions extérieures » visant à obtenir la tête de Mohamed Kaci, en poste depuis une quinzaine d’années. La chaîne a finalement décidé de le maintenir à l’antenne, tout en lui faisant un rappel à l’ordre sur son interview du 15 novembre.

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Le journaliste Mohamed Kaci (à gauche) et le porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz (à droite). © Capture d’écran / TV5 Monde

Il n’y a bien sûr pas qu’à TV5 Monde que les débats éditoriaux sur la couverture du conflit au Proche-Orient sont particulièrement vifs. Des journalistes de plusieurs médias ont raconté à Mediapart comment leurs rédactions se divisent depuis plusieurs semaines sur le traitement de la guerre, tantôt jugé trop favorable au gouvernement israélien, tantôt accusé de minimiser les tueries du 7 octobre. En toile de fond de ces discussions parfois vives : la crainte de prêter le flanc aux accusations de partialité. 

À France 24, passe d’armes entre un journaliste et sa direction

« Pour moi, nous ne sommes pas neutres dans le traitement de l’information sur cette guerre. » C’est par ces mots qu’un journaliste de France 24 a par exemple tenu à dénoncer, dans une lettre interne, la couverture de sa chaîne. Adressée à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices de France 24, la missive met en cause les décisions éditoriales de la direction, dont certaines auraient pour effet « d’invisibiliser les victimes palestiniennes ».

En cause, d’abord, le choix des mots, et particulièrement celui des mots-clés qui accompagnent les plateaux consacrés au conflit : il regrette le refus de sa hiérarchie de substituer à l’expression « Israël-Hamas » celle d’« Israël-Gaza » ou de « guerre à Gaza », ce qui, selon lui, laisse penser à tort que l’armée israélienne bombarde seulement le Hamas. « C’est une guerre totale contre toute la population de la bande de Gaza », écrit-il.  

Le journaliste, chroniqueur politique sur la version arabophone de France 24, s’étonne d’une commande de la rédaction en chef, qui lui aurait demandé « d’effectuer une chronique en trois langues sur “les aveux” de personnes présentées par l’armée israélienne comme des prisonniers faisant partie du Hamas ». À ce sujet, il émet des réserves éthiques mais questionne aussi la valeur informationnelle « “d’aveux” de prisonniers censés être protégés par la troisième Convention de Genève »

Il évoque enfin deux cas, symptomatiques, selon lui, du manque d’impartialité de la chaîne quadrilingue dans sa couverture du conflit. Le premier concerne la crédibilité d’une « source militaire européenne » anonyme citée dans un article du site internet, attribuant la frappe ayant partiellement détruit l’hôpital gazaoui d’Al-Ahli Arab à un tir de roquette palestinien.

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© Photomontage Mediapart

Le second a trait au choix de la direction de France 24 de « décliner », selon les mots du journaliste, l’interview de Craig Mokhiber, ex-directeur du bureau de New York du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, qui a démissionné de son poste fin octobre pour dénoncer les bombardements israéliens sur Gaza, qu’il qualifie de « génocide », et protester contre la « complicité » des gouvernements occidentaux.

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Trois jours après son mail incendiaire, le journaliste a été reçu par la direction, accompagné de deux représentants du personnel. Au sortir d’un entretien de plusieurs heures, l’intégralité des collaborateurs et collaboratrices de la chaîne a été destinataire d’un message de la directrice de France 24, Vanessa Burggraf, destiné à clarifier le positionnement éditorial de France 24. 

Le message pointe d’abord « un mail inacceptable car il remet en cause le travail de l’ensemble de la rédaction mais expose également [ses] correspondants et envoyés spéciaux sur le terrain ». Il insiste ensuite sur le caractère non partisan de la chaîneet explique que la rédaction fait de son mieux pour « équilibrer tous les jours [les] contenus dans un contexte difficile et sur un sujet extrêmement clivant ». 

France 24 n’a pas souhaité commenter des « débats internes qui existent, ici comme ailleurs, et qui relèvent de l’intimité d’une rédaction ». 

Selon plusieurs sources à la rédaction de France 24, le message de Vanessa Burggraf aura bien du mal à dissiper les désaccords. « Des critiques s’élèvent en interne, toutes langues confondues, et étaient jusqu’alors en sourdine, confie une journaliste de la rédaction. Elles risquent de se faire entendre plus fortement du fait du mail de notre collègue arabophone. » 

La journaliste relate plusieurs discussions houleuses au sujet de la mise à distance de certaines sources : « On prend d’infinies précautions avec les chiffres de victimes des bombardements israéliens à Gaza, fournis par le Hamas, qui se sont révélés souvent fiables ces dernières années, estime-t-elle. En revanche, on en prend moins pour les informations communiquées par l’armée israélienne. »  

Plusieurs journalistes interrogé·es regrettent surtout que la direction de France 24 refuse d’offrir un cadre de discussion collectif sur le traitement de cette guerre. Sollicitée par nos soins, la chaîne n’a pas souhaité commenter des « débats internes qui existent, ici comme ailleurs, et qui relèvent de l’intimité d’une rédaction ».  Elle indique néanmoins que tous « les débats dans une rédaction internationale, en quatre langues (français, arabe, anglais, espagnol), et avec des journalistes issus de 35 nationalités, sont légitimes et utile».

Crise interne à l’AFP

L’Agence France-Presse (AFP) est sans doute une des rédactions où le débat est le plus virulent. Jusqu’à s’exporter au Sénat, où le patron de l’agence Fabrice Fries a dû rendre des comptes. « On monte en épingle un sujet depuis des semaines, c’est quand même dingue. À aucun moment, on ne nie les atrocités du 7 octobre ! », a-t-il notamment lâché, exaspéré par des semaines de polémique alimentées par le choix de l’AFP de ne pas utiliser le terme « terroriste » pour qualifier le Hamas.

Auditionné par la commission de la culture de la chambre haute, Fabrice Fries a tenté d’expliquer que cette décision n’illustrait pas un prétendu parti pris propalestinien de l’agence, mais relevait d’« une disposition de longue date, conforme aux politiques rédactionnelles des autres agences de presse internationales », comme l’américaine Associated Press (AP) ou la britannique Reuters.

Ce refus du qualificatif « terroriste » pour désigner certains mouvements, le Hamas comme d’autres ailleurs ou à d’autres époques, fait plutôt consensus en interne, selon nos informations. Les graines de la discorde sont à trouver ailleurs.

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Fabrice Fries, directeur général de l’AFP lors de son audition au Sénat, le 14 novembre 2023. © Capture d’écran / Public Sénat

Dès le 13 octobre, de premiers désaccords éditoriaux se sont faits jour via un texte non signé et ayant largement circulé en interne. Le document, titré « couverture des massacres en Israël : une copie édulcorée qui interroge », fait part des observations formulées par des journalistes « de services parisiens » au sujet des « papiers généraux confectionnés à Nicosie [le bureau chypriote de l’AFP, qui centralise les dépêches du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord – ndlr], [qu’ils jugent] dans leur grande majorité, extrêmement minimalistes sur les massacres du Hamas »

Le choix des mots, au cœur des débats rédactionnels

Comment parler du conflit sans donner l’impression de prendre parti ? Pour nombre de journalistes, cette question est au centre des discussions. Les mots pèsent lourd et participent à construire notre perception de la guerre et de ses acteurs. C’est ainsi que plusieurs médias se sont vu reprocher de ne pas qualifier le Hamas de groupe « terroriste », comme l’AFP ou la BBC – voir en Boîte noire la position de Mediapart à ce sujet. 

D’autres médias prennent le parti de rappeler régulièrement que le Hamas est qualifié d’organisation terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, comme nous l’indique Jean-Philippe Baille, directeur de l’information de Radio France. « Dès le début des attaques, nous nous sommes réunis avec les directeurs des rédactions des antennes de Radio France pour échanger et adopter collectivement une ligne directrice sur le choix des mots, sur le recul nécessaire face au flot de nouvelles que nous recevions », explique-t-il.

À BFMTV, les hésitations ont porté sur l’emploi du mot « guerre ». La direction de la chaîne a finalement décidé de ne pas l’utiliser, du moins pendant les premiers jours suivant les attaques du 7 octobre, considérant que le terme mettait le Hamas et Israël au même niveau. 

Certains médias poussent la réflexion sémantique plus loin. C’est le cas du site Orient XXI, qui va jusqu’à récuser les termes de « conflit » et de « guerre », qui désignent en principe « les armées de deux États ou deux entités de force plus ou moins égales », fait remarquer Sarra Grira, rédactrice en chef du journal en ligne consacré à l’actualité du monde arabe. « Or, il n’y a pas d’État palestinien et par conséquent pas d’armée palestinienne », avance-t-elle.

Tout en soulignant les « excellents reportages » des journalistes présents sur le terrain, le texte reproche une hiérarchie de l’information « trop anglée sur la réponse militaire de l’armée » et qui ne place pas suffisamment haut dans les articles « les massacres historiques perpétrés sur le territoire israélien », alors qu’ils « sont encore le cœur de l’histoire ». « Sous prétexte de traiter équitablement les deux parties, nous trouvons très gênant de voir les victimes énumérées dans la même phrase, sans aucune référence aux massacres de départ », protestent les auteurs du texte. 

Ce premier soubresaut interne a mis l’agence française d’information sous tension, d’autant qu’une partie de la rédaction a partagé à la presse les critiques formulées. Un procédé qui a heurté, tant il est inhabituel à l’AFP de laver son linge sale en public. « C’est un peu indécent de se poser en vigie de notre couverture sur le conflit depuis Paris, quand on a des collègues qui risquent chaque jour leur vie, particulièrement à Gaza », tempête un cadre de l’agence. « Les inspecteurs des travaux finis sont de sortie », commente un autre.

Ceux qui considèrent que l’agence n’en fait pas assez sur le terrorisme islamiste sont les mêmes qui jugent notre couverture du conflit trop anti-Israël ou pro-Hamas.

Un journaliste chevronné de l’AFP

Les débats éditoriaux ont à nouveau embrasé les bureaux parisiens de l’agence lorsque Hervé Rouach, chef du service politique, a envoyé le 3 novembre un mail interne, déjà cité par le site d’information La Lettre. Il y critique vivement la couverture des attaques du Hamas, qu’il juge coupable de « minimiser les faits », estimant que « l’AFP n’a absolument pas pris la mesure du caractère historique des événements qui se produisaient ». Il pointe par ailleurs une rédaction « peu mobilisée » et reproche particulièrement à l’agence de ne pas avoir rendu compte immédiatement du film des tueries diffusé par l’armée israélienne.

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« La lettre de Rouach est mal passée, c’est très tendu en interne, notamment au sein de la direction, confie un journaliste chevronné de la maison. Plusieurs conflits se superposent : ceux qui, d’ordinaire, considèrent que l’agence n’en fait pas assez sur le terrorisme islamiste et sa place dans la société française sont les mêmes qui jugent notre couverture du conflit trop anti-Israël ou pro-Hamas. » 

Certains regrettent surtout le grand déballage public. « Les critiques doivent être entendues et on doit pouvoir y répondre en interne, estime un journaliste fin connaisseur du fonctionnement de l’agence. Mais cette manière de faire fragilise la position de nos envoyés sur place, qui prennent des risques pour faire leur métier. » Le journaliste souligne par ailleurs qu’il n’y a qu’en France que le traitement de l’AFP soit jugé excessivement favorable au Hamas, au point d’être parfois surnommée « Agence France-Palestine » par une partie des soutiens au gouvernement israélien et de la droite française.

Ailleurs, et particulièrement au Moyen-Orient où l’agence a de nombreux clients, elle se voit généralement accabler de critiques inverses, lui reprochant son parti pris pro-israélien. « Les gens veulent du débat en interne et de l’apaisement en externe », conclut le même journaliste. Pour remédier au manque de dialogue en interne, la section SNJ (Syndicat national des journalistes) de l’AFP a proposé la création d’un comité éditorial, afin de donner aux journalistes voix au chapitre dans les débats rédactionnels. 

À BFMTV et LCI, vigilance sur l’équilibre éditorial

Si les débats éditoriaux ne sont pas partout aussi bouillonnants, presque toutes les rédactions sont traversées par des hésitations et des questionnements, sur le sens des mots parfois et l’équilibre du traitement le plus souvent. À LCI, ce sont surtout les sorties racistes ou gorgées de contre-vérités de deux éditorialistes qui ont ému une partie de la rédaction.

Le 31 octobre, le chroniqueur économique Pascal Perri évoque, au sujet de la recrudescence des actes antisémites constatée depuis le 7 octobre, « un antisémitisme couscous » typique, selon lui, des Français de confession musulmane. « C’était dégueulasse et raciste, beaucoup de gens ont été choqués, particulièrement nos collègues musulmans », commente un journaliste de la rédaction. Selon nos informations, Pascal Perri a été prié par la direction de la chaîne de s’excuser à l’antenne et sur les réseaux sociaux, et a reçu un courrier d’avertissement en guise de sanction. 

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Le lendemain, c’est l’éditorialiste Ruth Elkrief qui s’est mise à la faute, dans une chronique consacrée au supposé « silence » des ONG sur le sort des otages israéliens kidnappés par le Hamas et retenus captifs à Gaza. Amnesty International, Médecins sans frontières, la Croix-Rouge et l’Unicef étaient cités. Pourtant, chacune de ces organisations avait appelé à la libération des otages, comme le rapporte cet article de Check News. Des accusations « très graves et fausses factuellement », a réagi un responsable d’Amnesty.

« L’essentiel des journalistes réalise un boulot hyper sérieux, parfois en prenant des risques pour leur vie. Mais certains éditorialistes, par leur manque de rigueur, abîment le travail de la rédaction », peste le journaliste de LCI, rappelant que la chaîne travaille avec un correspondant local à Gaza et a dépêché deux reporters en Israël. 

En dehors de ces sorties de route remarquées, la chaîne a multiplié les réunions éditoriales, plus nombreuses que d’ordinaire, pour assurer la couverture la plus équilibrée possible. « Le plus difficile, c’est de faire face à la propagande, expose un chroniqueur. Sur la guerre en Ukraine, les lignes sont plus claires, il est évident que la Russie est l’agresseuse et l’Ukraine l’agressée. Au Proche-Orient, c’est moins net pour tout le monde, chacun y met des sentiments. »

À BFMTV, les échanges entre la société des journalistes (SDJ) et la rédaction en chef sont incessants depuis le 7 octobre. Des journalistes de la chaîne ont notamment mis en garde contre une couverture dont ils estiment qu’elle relègue parfois au second plan les victimes civiles à Gaza. « Au départ, il y avait une certaine retenue à parler de la situation à Gaza, notamment à cause de la sidération provoquée par le 7 octobre », rapporte un reporter expérimenté, pour qui la couverture tend de plus en plus vers l’équilibre. 

Il avance aussi la difficulté d’accès des journalistes à Gaza pour justifier ce retard à l’allumage : « Très rapidement, on a dépêché sur place cinq à six équipes en Israël, tandis que les seules images qui nous parviennent de Gaza sont celles des agences de presse et de notre “fixeur” sur place [une source locale, souvent journaliste, qui assiste les reporters venus d’autres pays – ndlr] ». Au Proche-Orient, le principal obstacle d’un traitement équilibré du conflit demeure l’accès à l’information et les risques qui pèsent sur celles et ceux qui la produisent.

Yunnes Abzouz

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Boîte noire

Comme toutes les rédactions, Mediapart est également traversé par des débats. Les actualités très fortes qui nous saisissent nous conduisent parfois à faire évoluer des pratiques, des habitudes, et à assumer des tâtonnements. Tout n’est donc pas figé dans notre couverture des attaques du 7 octobre et de la guerre à Gaza.

Par exemple, s’agissant de l’emploi du terme « terroriste », de nombreux articles ont qualifié comme telles les attaques du Hamas le 7 octobre. En revanche, quand le Hamas a été qualifié lui-même comme un « mouvement terroriste », c’était systématiquement en citant la source de ce classement (l’Union européenne notamment). Surtout, nous avons consacré plusieurs articles à ce débat, en texte et en vidéo (notamment sur les mots justes, le terme de génocide ou dans les débats politiques – par exemple au sein de La France insoumise avec Hendrik Davi ou Éric Coquerel).

De la même manière, nous avons amorcé une discussion sur l’appellation « guerre Israël-Hamas » que nous utilisons. Un débat qui n’est pas clos.

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