Les CRS sont arrivés peu à près 7 heures ce mercredi sur le site de l’ancienne maison de retraite La Clairière squatté depuis plus d’un an de Gradignan, dans la banlieue de Bordeaux.

Le squat de Gradignan lors de l’évacuation des occupants, mercredi 21 juillet 2021. • © Myriam Mannhart

Publié le 21/07/2021 à 09h45 • Mis à jour le 21/07/2021 à 10h33

Le squat de Gradignan lors de l'évacuation des occupants, mercredi 21 juillet 2021.

Gironde Bordeaux

L’opération était toujours en cours mercredi 21 juillet vers 9h30. L’évacuation s’est déroulée “sans difficulté” selon la préfecture de la Gironde.

70 personnes évacuées et relogées provisoirement

Au moment de l’intervention, 70 personnes étaient à l’intérieur du squat. Des familles, des femmes et des enfants, et aussi des hommes seuls, originaires notamment du Nigéria, de Guinée, de la Sierra Leone et d’Albanie.

“Une centaine de places d’hébergement sont disponibles et des solutions de relogement provisoire ont été proposées à une majorité de personne dans des hôtels de Bordeaux et son agglomération”, selon la préfecture. Ces personnes vont être hébergées le temps d’examiner leur situation sur le territoire. Six d’entre elles ont été prises en charge par le CADA (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile).

La préfecture assure également que “les personnes évacuées ont pu récupérer leurs affaires en grande partie et que les affaires non récupérées seront conservées dans un contenaire”.

Les CRS sont intervenus suite à une décision de justice qui date de décembre 2020. L’ancienne maison de retraite squattée, appartient à la Mairie de Bordeaux qui a demandé le concours des forces de l’ordre, précise la préfecture de la Gironde.

Associations mobilisées 

Cette expulsion était attendue depuis des semaines par les associations et elle avait déjà été différée. Le collectif Partout Chez elles a posté un message sur sa page Facebook mardi 20 juillet en fin de journée pour alerter sur cette expulsion annoncée depuis le printemps. En avril dernier, plusieurs associations s’étaient mobilisées contre la fermeture annoncée de l’Eclaircie. Un lieu de vie qui accueillait notamment des femmes en très grande précarité.

America Lopez

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